Rentrée sous le signe du COVID pour les élèves de la HES-SO Valais
C'est une rentrée marquée une nouvelle fois par le coronavirus que la HES-SO Valais a vécu ce lundi. Mais c'était aussi la première fois que les élèves en ingénierie intégraient leurs nouveaux locaux, à un jet de pierre de l'EPFL.
Le certificat COVID, désormais obligatoire pour les 2900 étudiants de la HES-SO Valais Wallis. Ceux-ci ont fait leur rentrée ce lundi dans les cinq instituts qui composent la haute école.
Pour l’établissement, la priorité n° 1 était de pouvoir proposer un enseignement sur place de qualité cette année, malgré la crise du coronavirus qui continue. « Nous faisons des formations professionnalisantes axées sur la pratique et elles ne peuvent se faire qu’en présentiel », a rappelé le directeur François Seppey devant la presse.
Mais l’école a tout de même décidé d’offrir aux étudiants des test salivaires hebdomadaires gratuits, en tout cas jusqu’à la mi-novembre. La matière théorique des cours sera quant à elle disponible pour les élèves non-vaccinés jusqu’à cette date également.
Déménagement pour les ingénieurs
A noter que la rentrée a été particulière pour les étudiants de la haute école d’ingénierie. Ceux-ci ont intégré pour la première fois les nouveaux bâtiments de l’Energypolis, situés à côté de ceux de l’EFPL à la gare de Sion.
Cela fait neuf ans que la convention entre la haute école valaisanne et l’EPFL a été signée. Ce projet pharaonique a donc été réalisé en un temps record, s’est réjoui devant la presse le directeur de la HEI Gaëtan Cherix.
Il rappelle que près d’un millier de personnes se trouve désormais sur le site pour un investissement de 180 millions de francs. Le directeur estime que ses élèves disposent désormais d’un outil à la pointe de la technologie. Et il espère voir le nombre d’étudiants franchir le cap des 500 ces prochaines années – contre 378 actuellement.
Succès de la Team Academy
Enfin, la HES-SO Valais étoffe encore son offre de « Team Academy », ce programme qui mise sur un enseignement par projets plutôt que des cours traditionnels. Après le domaine de l’économie d’entreprise, en 2017, puis les soins infirmiers l’an dernier, cette formation est désormais proposée pour les élèves en travail social et en informatique de gestion.
Une quarantaine de dossiers avaient été déposés pour le domaine du travail social, alors qu’il n’y avait que 25 places.