Recherches à Chamoson:"On cherche une aiguille, partagée en mille morceaux, dans une botte de foin."
Du côté de Chamoson, les équipes s'activent encore et toujours pour retrouver les deux personnes emportées à bord de leur voiture dimanche dernier.
Du côté de Chamoson, les équipes s'activent encore et toujours pour retrouver les deux personnes emportées à bord de leur voiture dimanche dernier. Un terrain d'investigation de plusieurs kilomètres... où beaucoup de pistes subsistent encore.
Du côté de Chamoson, les équipes s'activent encore et toujours pour retrouver les deux personnes emportées à bord de leur voiture dimanche dernier, dans une coulée de lave torrentielle, un Genevois de 37 ans, domicilié en Valais et une petite fille de 6 ans, de nationalité française.
«C’est comme chercher une aiguille partagée en mille morceaux, dans une botte de foin»
Si la phase de sauvetage a désormais pris fin, les chances de survie ayant été déclarées nulles par les secours, la phase de recherches bat son plein. Cinquante à soixante personnes sont encore sur place quotidiennement. Sapeurs-pompiers, groupe d'intervention en terrain difficile, membres de l'Etat-major, de la colonne de secours et du bureau d'ingénieurs. Ensemble, ils entament leur septième jour de recherches, en gros effectif...sans résultat. "Une chose qui peut paraitre impensable sans avoir vu le terrain, mais qui s'explique assez simplement", selon Yann Fontannaz, membres de l'Etat-major de conduite régional des coteaux du soleil:
En cas d’insuccès répétitif, jusqu'à quand pourraient encore durer ces manœuvres en cas d'insuccès répété? A quelle fréquence se prend la décision? Ci-dessous la réponse de Yann Fontannaz:
Des recherches qui ont un coût
En attendant, des pistes subsistent, données par les détecteurs de métaux ou par les chiens. La question de stopper ou non les recherches ne se pose donc pas encore, selon les autorités... Mais bien sûr, elles engendrent un coût. «Une journée de recherches avec un effectif de cette ampleur est estimée à 25’000 francs, précise Claude Crittin, président de Chamoson. Une partie de la facture sera prise en charge par les communes riveraines et les contribuables. Une partie sera laissée à la charge de la famille.» :
«Disparues» mais pas «décédées»
«Il faut continuer ainsi.» Tout est mis en oeuvre pour retrouver les deux personnes emportées. Deux individus qui, malgré leurs chances de survie déclarées nulles par les secours, sont annoncées «disparues», mais pas «décédées». Une différence de statut qui rend toute forme d’hommage, de succession et de deuil difficiles pour les proches. Carole Basili, avocate notaire, nous explique ci-dessous les nuances juridiques et leurs conséquences au niveau du droit.