Que serait Martigny sans Gianadda ? Le mécène a encore frappé
Il est tout beau tout neuf : le nouveau funérarium de Martigny ouvre ses portes ce vendredi.

Il est tout beau tout neuf : le nouveau funérarium de Martigny ouvre ses portes ce vendredi. Retour sur un projet imaginé, financé… et mené tambour battant par Léonard Gianadda.
Le tout nouveau funérarium de Martigny ouvre ses portes. C'est ce vendredi, la présentation officielle (indications ici). En fin de journée, la population est invitée à découvrir les lieux à Martigny-Bourg. Le nouveau funérarium, un projet dont l'origine et le financement ont germé dans la tête d'un seul homme, incontournable à Martigny : le promoteur immobilier et mécène Léonard Gianadda.
Tout commence avec un courrier
Pour Rhône FM, la présidente de la ville Anne-Laure Couchepin Vouilloz revient sur les origines du projet. «En août 2018, Léonard Gianadda a écrit un courrier à la commune en disant que la crypte actuelle lui semblait trop petite pour respecter la douleur et la paix des familles. Léonard Gianadda était prêt à financer une nouvelle», déclare Anne-Laure Couchepin Vouilloz, qui poursuit : «Léonard Gianadda déclarait simplement dans le courrier, «Commune, proposez-moi s’il vous plaît un terrain»». Les autorités de Martigny ont trouvé l’idée pertinente. «Il était juste que, sur le long terme, un espace plus neutre et apaisant soit proposé aux habitants», confirme la présidente. «Nous avons trouvé un terrain au Bourg, là où la crypte actuelle se situe. La crypte amène une forme de vie dans le quartier, les gens ont l’habitude d’aller boire un verre après une veillée mortuaire. Il était un important de rester dans la zone».
«C’est lui, le magicien du timing»
Ce funérarium flambant neuf a été financé à 100% par Léonard Gianadda. On parle ici de deux millions de francs. Il aura fallu 10 petits mois entre la présentation du projet et sa réalisation. Une vraie performance pour Anne-Laure Couchepin Vouilloz, la présidente de Martigny. «Il faut reconnaître la grande force de frappe de Léonard Gianadda. Quand il décide quelque chose, il est exigeant avec tout le monde mais aussi avec lui-même. Il tient sa parole et ses promesses. C’est lui le magicien du timing sur cette affaire». Le mécène a donc encore frappé. On ne compte plus les apports de Léonard Gianadda à la ville de Martigny. «Oui, il y a Léonard Gianadda», nous répond Anne-Laure Couchepin Vouilloz, qui nuance. «Martigny a de la chance d’avoir un mécène... Mais Martigny n’est pas Léonard Gianadda», conclut la présidente de Martigny dans un sourire.
