Quatre ans de préparation. Un an d’adaptation. La spiruline-Valais est désormais en plein essor
C’est une bactérie et elle focalise l’attention de nombreux experts. L’OMS a déclaré la spiruline "meilleur aliment pour l’humanité au 21ème siècle". En Valais, il y a presque 5 ans, Robin Dorsaz se met au travail. Son projet : produire de la spiruline dans le Vieux-Pays. Aujourd’hui, c’est fait.
Avec ses masters en sports et en biologie, complétés d’une formation d’ingénieur agronome, Robin Dorsaz en connait aujourd’hui un bout sur cette fameuse spiruline.
Il faut dire que ce minuscule "alicament" (un aliment considéré comme bénéfique pour la santé), véritable coffre à protéines et à vitamines, a de quoi le fasciner. Mais qu’est-ce que cet élément vieux de 3,5 milliards d’année ?
A Saxon, elles sont aujourd’hui des milliards à se développer dans les bassins de l’entreprise "Plein’R", de Robin Dorsaz. Les ajustements apportés sur cette première année de production, lui permettent de commercialiser sa "spiruline-valais", appellation protégée.
Mais il aura fallu tout de même quatre ans, auparavant, pour les autorisations, les homologations et le soutien de l’Agroscope comme projet-pilote, pour mener à bien son entreprise.
La première ferme de production de spiruline en Valais est donc aujourd’hui fonctionnelle. Elle bénéficie notamment d’une installation high tech d’ultra-filtration d’eau, élaborée avec l’Agroscope à titre de projet-pilote. Les bassins, sous serres tout aussi high tech nécessitent une attention particulière pour que les bactéries puissent s’y développer. La chaîne de production se poursuit en laboratoire pour l’amener à son état de mini spaghettis, quasi des granules, propres à la consommation. La visite ci-dessous de cette chaîne de A à Z.
Avec sa marque déposée "Spiruline-Valais", la société "Plein’R" de Robin Dorsaz fait partie des cinq projets finalistes pour le Prix Créateurs 2021. Les votes sont d’ailleurs ouverts jusqu’au 14 septembre.