Protection des données: l'absence de préposé non sans conséquences
Le canton du Valais n'a plus de préposé à la protection des données et à la transparence.
Le canton du Valais n'a plus de préposé à la protection des données et à la transparence. C'est le cas depuis le 1er juin dernier, date à laquelle Mme Joanne Siegenthaler aurait dû succéder à Ursula Sury.
Sa défection de dernière minute a forcé le Bureau du Grand Conseil à reprendre à zéro le processus de soumission. L'appel d'offres court jusqu'à la semaine prochaine pour une entrée en fonction du nouveau titulaire fixée au 1er janvier 2015. La commission cantonale pour la protection des données et la transparence, qui supervise la procédure, a mandat de soumettre au Parlement, pour la session de septembre, une proposition de désignation du futur préposé.
Mais pour son président Nicolas Voide, le canton a tout intérêt à réduire le temps de vacance. Car il est tout à fait envisageable qu'un dossier urgent ne puisse être traité faute de préposé, auquel cas le Conseil d'Etat pourrait être poursuivi pour non remplacement d'une autorité. D'autres services de l'Etat en prise avec des données sensibles, comme la police cantonale ou le Service des contributions, sont susceptibles de pâtir eux aussi de cette vacance.
Une absence que l'ancienne préposée Ursula Sury s'est proposée de pallier, elle qui a soumis une offre d'intérim au Grand Conseil. Les députés pourraient trancher en session la semaine prochaine.