Protection contre les loups : l'affaire Landry-Lecomte, démarrée en Valais, ira au Tribunal fédéral
C'est un bras de fer juridique qui, en l'état, a tourné en faveur des "anti-loups".

C'est un bras de fer juridique qui, en l'état, a tourné en faveur des "anti-loups".
Le tribunal cantonal valaisan a en effet suivi l'instance de district dans une affaire opposant Jean-Marc Landry, spécialiste reconnu du loup et un éleveur de chèvres vosgien, Bruno Lecompte.
Le premier a signé un reportage intitulé "En quête du loup", démontrant l'efficacité des mesures qui permettent de faire cohabiter le canidé avec des troupeaux.
Le second a pris le contre-pied dans son enquête intitulée "En quête de loup : un documentaire mensonger et tronqué", posté sur le web.
Se sentant directement attaqué et après avoir obtenu le for juridique en Valais, Jean-Marc Landry, défendu par Me Sébastien Fanti, a saisi la justice qui en première instance au tribunal d'Hérens-Conthey l'a débouté (14 septembre 2017).
Le tribunal cantonal vient de faire pareil dans une ordonnance de non entrée en matière datée du jeudi 21 novembre 2019.
La justice estime que le Français a simplement opposé des témoignages inverses à ceux qui étaient présentés par Jean-Marc Landry. Cette décision de non-entrée en matière est saluée par Grégory Logean, président de l'Association romande pour un territoire sans grands prédateurs (interview ci-dessous).
Mais parce qu'il s'est senti directement attaqué dans son honneur, Jean-Marc Landry, ne veut pas que cette affaire se termine là. Son avocat, le Sédunois Maître Sébastien Fanti (interview ci-dessous) confirme que le Tribunal fédéral sera saisi de cette affaire (pur atteinte à l’honneur, calomnie, subisdiairement diffamation et injures) parce que dans un débat aussi émotionnel, "il faut savoir où est la ligne rouge et la réponse apportée (ndlr : par le TC) ne convainc pas celui qui a déposé cette plainte".