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Projet d'accord de libre-échange avec le Mercosur : l'agriculture valaisanne mets les pieds au mur
L'agriculture valaisanne est vent debout.

Mercosur
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L'agriculture valaisanne est vent debout.
Elle ne veut absolument pas de la conclusion d'un accord de libre-échange avec les quatre pays du Mercosur : Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay.
L'Union européenne vient en effet de parapher un accord commercial avec ce marché commun sud-américain de 265 millions de consommateurs. C'était le 28 juin. Et la volonté affichée du chef de la diplomatie suisse, le conseiller fédéral Ignazio Cassis, est de faire rapidement de même par l'intermédiaire de l'AELE, l'association européenne de libre-échange, qui, outre la Suisse, regroupe la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein.
Président de la Chambre valaisanne d'agriculture, Willy Giroud explique que le monde agricole est unanimement opposé à un éventuel accord de ce type. Compte des coûts de production suisses et des exigences à remplir, "nous serons submergés par de la viande importée. C'est de la concurrence déloyale", dénonce Willy Giroud. Le lobby agricole va donc peser de tout son poids politique à Berne afin de geler la démarche.
"Il est urgent d'attendre", conclut Willy Giroud.
Elle ne veut absolument pas de la conclusion d'un accord de libre-échange avec les quatre pays du Mercosur : Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay.
L'Union européenne vient en effet de parapher un accord commercial avec ce marché commun sud-américain de 265 millions de consommateurs. C'était le 28 juin. Et la volonté affichée du chef de la diplomatie suisse, le conseiller fédéral Ignazio Cassis, est de faire rapidement de même par l'intermédiaire de l'AELE, l'association européenne de libre-échange, qui, outre la Suisse, regroupe la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein.
Président de la Chambre valaisanne d'agriculture, Willy Giroud explique que le monde agricole est unanimement opposé à un éventuel accord de ce type. Compte des coûts de production suisses et des exigences à remplir, "nous serons submergés par de la viande importée. C'est de la concurrence déloyale", dénonce Willy Giroud. Le lobby agricole va donc peser de tout son poids politique à Berne afin de geler la démarche.
"Il est urgent d'attendre", conclut Willy Giroud.
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