Pro Senectute Valais mise sur le théâtre pour inciter les seniors à réfléchir à leur fin de vie
En Suisse, seuls 16% de la population a rempli des directives anticipées.

En Suisse, seuls 16% de la population a rempli des directives anticipées.
Ce questionnaire permet à chaque personne de décider quels sont les traitements qu'elle accepte et quels sont ceux qu'elle refuse en cas de maladie ou d'accident.
A l'heure actuelle, sept personnes sur dix en Suisse connaissent cet instrument, selon l'Office fédéral de la santé publique. Mais moins une sur cinq a réellement pris le temps de répondre aux questions, portant notamment sur la réanimation ou sur l'alimentation artificielle.
Pro Senectute Valais veut y remédier, en dédiant une journée entière, début novembre, à la question.
Au travers d'une pièce de théâtre, l'organisation veut inciter les seniors à réfléchir sur la manière dont ils envisagent leur fin de vie.
Mais pour le médecin valaisan Eric Masserey, l'auteur de la pièce, pas besoin d'attendre l'âge de la retraite pour réfléchir à sa fin de vie. Autant mener cette réflexion avant d'y être contraint par les circonstances, assure celui qui est également médecin cantonal adjoint dans le canton de Vaud.
Cette pièce "J'ai pas fini", sera jouée à quatre reprises en novembre en Valais: le 6 à la HES-SO, à deux reprises le 7 à l'invitation de Pro Senectute Valais, enfin dans le cadre du salon Planète Santé, à Martigny à la fin du mois.