Près de la moitié des femmes de ménage pas assurées en cas d'accident
Près de la moitié des gens qui ont une femme de ménage ne cotisent pas à l’assurance accident.

Près de la moitié des gens qui ont une femme de ménage ne cotisent pas à l’assurance accident. C’est ce que révèle une étude réalisée par le site comparis.ch auprès de 1'000 personnes en Suisse. Le constat choque le porte-parole de la SUVA, Jean-Luc Alt, qui rappelle qu’il s’agit d’une obligation légale.
Par ailleurs, l’employeur prend le risque de devoir participer aux coûts éventuels en cas d’accident. Sans compter que la femme de ménage est en droit de déposer une plainte pénale, la peine pécuniaire pouvant aller jusqu’à 180 jours-amende.
Autre constat : un quart des privés qui emploient une aide à domicile ne la déclarent pas auprès des assurances sociales. Dominique Ferraro est membre de la direction et juriste à la caisse de compensation de l’Etat du Valais. « Les gens pensent certainement que la procédure est trop compliquée et ne veulent pas s’encombrer de tâches administratives supplémentaires », explique-t-elle.
Dominique Ferraro relève cependant que le nombre de déclarations est en augmentation depuis 2008 et l’entrée en vigueur de la loi sur le travail au noir. Cette année, plus de 4'800 femmes de ménage ont déjà été annoncées à la caisse de compensation, contre 3'700 en 2017. Dominique Ferraro estime que les Valaisans prennent de plus en plus conscience qu’ils doivent respecter les règles en la matière et pense que la tendance continuera à s’améliorer au fil des années.
