Premier week-end de discussion pour le projet de démocratie participative "Demoscan"
Les 20 Sédunoises et Sédunois tirés au sort pour le projet-pilote de démocratie participative Demoscan se sont rencontrés pour la première fois ce week-end.
Les 20 Sédunoises et Sédunois tirés au sort pour le projet-pilote de démocratie participative Demoscan se sont rencontrés pour la première fois ce week-end. Avec un objectif: présenter les enjeux des prochaines votations, en toute impartialité.
Quelque 20 citoyennes et citoyens sédunois se confrontaient samedi et dimanche à leurs premières journées de démocratie participative: un week-end dans le cadre du projet-pilote Demoscan lancé par des chercheurs de l’Université de Genève et la Ville de Sion. Pour rappel, le panel avait été tiré au sort en septembre dernier, l'objectif pour eux étant de rédiger un rapport avant les prochaines votations afin d’aider leur concitoyennes et concitoyens à se positionner sur l'un des objets du scrutin, l'initiative populaire fédérale pour "davantage de logements abordables". Des représentants de l’Office fédéral du logement, des membres des comités pour ou contre l’initiative, ainsi que des sociologues, économistes ou spécialistes de coopératives d'habitations se sont donc succédé pour présenter les enjeux de l'initiative et répondre aux questions.
«Aller au-delà des slogans politiques»
«Cette formule devrait être instaurée à plus large échelle, réagit un participant. Créer, en tant que citoyen, ce document synthétiques des différents arguments, c’est vraiment donner une valeur ajoutée.» Un avis qu’une seconde participante partage: «Cela permet de se plonger dans un sujet et surtout de trier les informations partisanes pour ne garder que les informations fiables. Nous faisons un peu un travail d’enquêteurs pour aller au-delà des slogans politiques.»
Pour le professeur Nenad Stojanovic aussi, l’important reste la fiabilité des informations données par les différents intervenants. «Les experts ne doivent pas être des militants au sein de partis politiques, explique cet ancien membre actif du parti socialiste. Evidemment, ils ont un avis. Mais nous leur avons donné des consignes très précises. Lorsqu’ils répondent aux questions des panelistes, ils doivent garder au maximum cette impartialité. On sait que c’est difficile, mais pour l’instant nous sommes satisfaits de l’attitude de chacune et chacun.»