Premier Symposium romand des "public responders" : le Valais bon mais pourrait encore faire mieux
Des défibrillateurs à proximité et des "public responders" sur tout le territoire : une vraie solution pour sauver des vies si l’on en croit le premier Symposium romand qui s’est tenu samedi à Sierre. Pour le Valais bien doté en volontaires, 350 défibrillateurs supplémentaires feraient l’affaire.
En cinq ans, Cœur-Wallis a validé 2778 volontaires jusqu’ici, engagés pour intervenir lors d’arrêts cardio-respiratoires.
Comme dans plusieurs cantons, la chaîne de secours intègre ces « public responders » formés au premier secours. Le premier symposium romand qui leur était consacré a été organisé samedi à Sierre. Echanges de pratiques, perspectives, optimisation ont été abordés en long et en large pour trouver les meilleures solutions.
Car il faut le leur reconnaître : leur responsabilité est grande.
Sur appel du 144, le plus proche selon les disponibilités, a la mission de maintenir les fonctions vitales du patient en attendant l’arrivée des secours professionnels. Comme l’a démontré le symposium, cette pratique doit pouvoir reposer sur un système bien huilé, souligne le chef de la cardiologie à l’Hôpital de Sion, Grégoire Girod, président de Cœur-Wallis.
Le canton dispose aujourd’hui de 445 défibrillateurs ou AED accessibles au public. Idéalement, il en faudrait 800. Un appareil coûte environ mille francs. Cœur-Wallis compte sur des appels à soutien pour les financer.
En cinq ans, les public responders valaisans ont sauvé 41 vies.