Pourboires intégrés dans le revenu imposé et soumis aux assurances : GastroValais dément la rumeur
L’OFAS réfléchirait à la possibilité d’intégrer les pourboires dans le revenu soumis aux assurances sociales, selon des médias. Il n’en est rien, selon GastroValais. Les explications du président de la faîtière.
L’Office Fédéral des Assurances Sociales (OFAS) réfléchit-il à intégrer les bonne-main dans le revenu soumis aux impôts et assurances sociales ? L'idée serait dans l'air, selon plusieurs médias, qui en parlent depuis quelques semaines.
Mais GastroValais dément la rumeur. "Absolument pas", assure André Roduit, le président de la faîtière des restaurateurs GastroValais. Selon lui, le sujet aurait été monté en épingle. "Tout est parti d'un restaurateur zurichois", narre André Roduit. Celui-ci n'accepte plus de cash depuis la fin de l'année 2023. Depuis, le montant de la bonne-main, s'il dépasse 10% du salaire, apparaît sur le certificat de salaire.
Or, pour André Roduit, il ne faut pas que cela devienne systématique. Le pourboire ne fait pas partie de la rétribution, martèle-t-il. A cause de sa nature. "Il s'agit d'un don", précise-t-il. De plus, elle ne concerne que le collaborateur et le client. L'employeur n'a donc pas à s'en mêler, surtout pas pour "faire la police", dit-il. "Nous ne voulons pas contrôler nos employés, nous ne sommes pas là pour cela", tonne-t-il.
Contacté, l’OFAS précise que la question de l'imposition de revenus ne fait pas partie de son champ de compétence. Concernant les cotisations pour les assurances sociales, il confirme qu'il analyse la situation à la demande de Wiesner Gastronomie, pour pouvoir « juger s’il existe une raison de changer de pratique, sans anticiper un résultat ».
Il n'a toutefois pas l'intention, actuellement, de soumettre les pourboires au revenu sur lequel employés et employeurs doivent payer des cotisations, souligne-t-il. Il se prononcera définitivement l’automne prochain.