Pour s’éviter des annulations, des destinations du Valais optent d’office pour un 1er août sans feu
Fera, fera pas ? Cette interrogation sur les feux d’artifices de la fête nationale, nombre de destinations valaisannes ne souhaitent plus vraiment se la poser. Les interdictions les poussent à choisir des alternatives. Avec des questions nouvelles dont les réponses diffèrent selon les expériences.

Les probabilités d’interdictions de feux par le canton hypothèquent trop souvent l’organisation de feux d’artifices.
Du coup, spontanément, des destinations valaisannes renoncent à les planifier pour la fête nationale.
A Crans-Montana, depuis plusieurs années, on mise sur les alternatives sons et lumières. Ce sera à nouveau le cas cette année avec fontaines de lumières, aurores boréales et autres jeux de lumières laser à la clé. La version « drones » a été testée l’an dernier. Jugée non convaincante notamment pour des raisons de configuration en station, son renouvellement a été écarté, explique Bruno Huggler, directeur de Crans-Montana tourisme.
A Nendaz on ne tient pas non plus à planifier dans le vide avec le risque de subir une annulation de dernière minute en raison d’une interdiction de feu. C’est clairement ce qui a poussé Nendaz à tenter également l’expérience technologique avec des drones, une première, volontairement limitée à 40 drones pour une phase test qu’il faudra analyser, souligne Baptiste Constantin, directeur de Nendaz Tourisme.
Nendaz consacre une enveloppe entre 7 et 8 mille francs pour son "test-drones" avec 40 appareils.
Avec une centaine de drones l’an dernier, Crans-Montana y avait consacré entre 25 et 30 mille francs, quelques milliers de francs de moins que pour des feux d’artifices traditionnels.
