Pour prévenir la violence chez les jeunes,Patouch forme à tour de bras
Depuis son lancement en 2000 puis lors de la création officielle de l’association quatre ans plus tard, Patouch n’a eu de cesse de le rappeler : la sensibilisation à la violence qui touche les jeunes n’est pas assez diffusée.
Depuis son lancement en 2000 puis lors de la création officielle de l’association quatre ans plus tard, Patouch n’a eu de cesse de le rappeler : la sensibilisation à la violence qui touche les jeunes n’est pas assez diffusée.
On estime à 1500 le nombre de jeunes Valaisannes et Valaisans directement concernés chaque année. A l’échelle nationale, on évoque un taux de 10% de jeunes concernés jusqu’à l’adolescence comprise. Majoritairement des victimes mais aussi des agresseurs. De part et d’autres, les outils pour l’éviter font défaut. Pourtant, ils existent.
Aujourd’hui, à l’heure où les autorités valaisannes se renouvellent, Patouch prépare une nouvelle offensive pour atteindre ces jeunes : d’une part à travers une vaste campagne de sensibilisation prévue en mai ; d’autre part, en formant, en ce moment et jusqu’à mi-avril, 60 nouveaux intervenants en prévention de la violence sur quatre samedis. Bernard Jaquet, président de Patouch ne s’en cache pas : l’objectif consiste à être prêt à répondre aux demandes si les portes des écoles valaisannes ou romandes devaient s’ouvrir plus largement.
Quoi qu’il arrive, et dans tous les cas de figure, ces nouveaux intervenants pourront relayer la sensibilisation et les outils qui existent pour limiter ou éviter ces violences. Car le sujet reste tabou et on n’en parle tout simplement pas assez, estime Bernard Jaquet.
En 15 ans, Patouch a dispensé son cours auprès de 8'000 enfants dans les classes primaires du Valais, de Vaud et de Genève. En d'autres mots, explique l’association sur son site, « ce sont 8'000 enfants qui savent se protéger en cas d'agression ».