Pour garantir l'origine de l'animal, la filière "viande d'Hérens" introduit des tests ADN
Fleur d’Hérens veut renforcer son label.

Fleur d’Hérens veut renforcer son label. Des échantillons d’ADN seront désormais prélevés à chaque abattage, pour garder une trace de la vache et de son origine. Le but : se prémunir des abus.
«Certains prétendent vendre des produits garantis « fleur d’Hérens » alors qu’ils achètent leur matière première en grande surface, ou qu'ils ont acheté de la viande labellisée un certain temps mais garde le label encore aujourd'hui», constate Stéphane Rudaz, président des Amis des Reines et de l'association Fleur d'Hérens. Avec les tests, plus possible de tricher. A chaque doute qui plane, il sera possible de faire appel au contrôle d’hygiène.
"Les contrôles ne seront pas systématiques, mais pourront survenir chaque fois qu'il y aura un doute", précise Stéphane Rudaz. Mais faire des tests ADN implique des frais. Qu’adviendra-t-il du prix de la viande à la vente? Va-t-il encore augmenter d’un cran ? La réponse de Stéphane Rudaz.
Fleur d’Hérens financera à hauteur de 13 francs chaque abattage de bête garantie Fleur d’Hérens.
A noter que pour accéder au label, plusieurs critères doivent être respectés. Entre autre, l’animal doit être né en Valais, être élevé en montagne au moins 80 jours par année et être nourri essentiellement au foin. Pas moins de 20 restaurants et 8 boucheries sur le territoire peuvent prétendre à cette étiquette de qualité.