Valais
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Pollution au mercure: nouveaux chiffres à vérifier, selon le canton
Combien de mercure la Lonza a-t-elle déversé dans le Grossgrund kanal entre 1930 et le milieu des années septante ?

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Combien de mercure la Lonza a-t-elle déversé dans le Grossgrund kanal entre 1930 et le milieu des années septante ?
Faute de disposer des chiffres exacts au sein du groupe bâlois, le canton a évalué la quantité à 28 tonnes il y a trois semaines. "Faux" rétorque aujourd'hui l'association des médecins en faveur de l'environnement (MfE). Les déversements seraient 7 à 9 fois plus élevés que ne le suppose l'Etat du Valais.
Sur la base de documents internes à la Lonza et du témoignage d'un ancien collaborateur, ils prétendent en effet aujourd'hui que 200 à 250 tonnes de mercure auraient été rejetées durant un peu plus de quarante ans.
Le canton a pris connaissance de ces nouvelles données ce mercredi en même temps que plusieurs medias. "Nous allons bien évidemment demander à Lonza de se prononcer sur ces chiffres et sur leur origine", explique le chef du Service cantonal de la protection de l'environnement, Cédric Arnold. Et de rappeler que c'est moins le volume effectif de ces rejets que la trace restante aujourd'hui qui est le principal souci.
De son côté, Lonza conteste les affirmations de la MfE. D'une part, les chiffres qu'ils avancent seraient erronés et, d'autre part, c'est en toute transparence que le groupe collabore avec le canton pour trouver des solutions à cette pollution, rappelle son porte-parole Dominik Werner.
Faute de disposer des chiffres exacts au sein du groupe bâlois, le canton a évalué la quantité à 28 tonnes il y a trois semaines. "Faux" rétorque aujourd'hui l'association des médecins en faveur de l'environnement (MfE). Les déversements seraient 7 à 9 fois plus élevés que ne le suppose l'Etat du Valais.
Sur la base de documents internes à la Lonza et du témoignage d'un ancien collaborateur, ils prétendent en effet aujourd'hui que 200 à 250 tonnes de mercure auraient été rejetées durant un peu plus de quarante ans.
Le canton a pris connaissance de ces nouvelles données ce mercredi en même temps que plusieurs medias. "Nous allons bien évidemment demander à Lonza de se prononcer sur ces chiffres et sur leur origine", explique le chef du Service cantonal de la protection de l'environnement, Cédric Arnold. Et de rappeler que c'est moins le volume effectif de ces rejets que la trace restante aujourd'hui qui est le principal souci.
De son côté, Lonza conteste les affirmations de la MfE. D'une part, les chiffres qu'ils avancent seraient erronés et, d'autre part, c'est en toute transparence que le groupe collabore avec le canton pour trouver des solutions à cette pollution, rappelle son porte-parole Dominik Werner.
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