Plusieurs ermites, coupés du monde, vivent toujours en Valais
Les ermites, ces personnes vivant seules, coupées du monde, existent toujours en Valais.

Les ermites, ces personnes vivant seules, coupées du monde, existent toujours en Valais. Leur nombre précis est impossible à déterminer, mais Ils seraient aux alentours de 5, répartis dans différentes vallées du canton.
Officiellement, le dernier "recencé" du Valais est le Père François. Il vit, seul, à l’année, à l’ermitage de Longeborgne, haut lieu de pèlerinage valaisan, niché dans une falaise perdue au-dessus de Bramois.
Mais le Père François, 78 ans, nous a révélé une toute autre vérité. Au détour d’une conversation, il nous l’a confirmé, il en existerait plusieurs de ces ermites valaisans, réparti aux 4 coins du canton.
Alors concrètement, qui sont-ils ? On nous a parlé de cette dame d'environ 80 ans, vivant depuis près de 40 ans dans une ancienne bergerie, au-dessus des Haudères dans le Val d’Hérens.
Il y a également l’histoire de Bernadette Piérelle, une dame reliée directement à l’hospice du Grand-Saint-Bernard. Elle vit seule, dans les bois, dans la région de Liddes, comme le confirme Jean-Marie Lovey, évêque du diocèse de Sion. On vous propose de l'écouter.
Pour Jean-Marie Lovey, la vie érémitique se caractérise par la solitude et la prière. Mais, nuance-t-il, il n’est pas obligatoire d’être un religieux. Exemple avec Nicolas de Flue, le Saint Patron de la Suisse, né cette année voici 600 ans, en 1417. Nicolas de Flue était un laïc père de famille, précise l’évêque Jean-Marie Lovey. Un laïc qui a vécu les 20 dernières années de sa vie dans la solitude et le silence.