Plébiscité par les siens Frédéric Favre se battra pour garder le siège PLR au gouvernement valaisan
Plébiscité par les membres du PLR valaisan, Frédéric Favre briguera un deuxième mandat de conseiller d'Etat lors des élections de mars prochain.
Une "standing ovation" durant une grosse minute et le feu est passé au vert pour Frédéric Favre.
Le PLR valaisan, réuni jeudi soir à Martigny en assemblée générale, l'a officiellement adoubé, pour la course au Conseil d'Etat 2020. En présence de 185 membres et élus du parti, tous masqués, covid oblige, le conseiller d'Etat sortant a été plébiscité lorsque son président Florian Piasenta a officiellement demandé au public de se prononcer.
Mais le conseiller d'Etat sortant aura dû passer par la case "bilan" avant d'être porté candidat à sa propre succession. Trente-quatre minutes, montre en main, pour dresser l'inventaire des points forts de son premier mandat au gouvernement.
Un bilan sur son quotidien de conseiller d'Etat pour rappeler qu'il ne se réduit pas à l'échec des JO. Une vingtaine de réalisations, dans la sécurité, l'organisation du département, les institutions et les avancées pour les pénitenciers, les contacts soutenus et fréquents avec la population pour faire passer ses valeurs, ici avec la nomination de préfètes ou là avec les rencontres de jeunes sportifs de retour de compétition. Des avancées, pratiques, pas forcément médiatisées, a-t-il relevé, "mais les résultats sont là", au quotidien. De quoi capter les esprits durant son "examen", sanctionné là aussi par une pluie d'applaudissements, histoire de serrer les rangs derrière sa candidature avec un Frédéric Favre qui s'est dit "motivé à poursuivre son engagement" pour "un canton sûr et où il fait bon vivre".
Un fauteuil à défendre contre des adversaires de tous bords
L'ambition est claire : le PLR veut conserver son siège. Un siège qu'il avait déjà perdu au profit de l'UDC en 2013, avant de le récupérer il y a quatre ans. Mais la donne est aujourd'hui différente.
"Notre siège est en danger… avec le candidat Franz Ruppen déjà adoubé par l'UDC qui veut revenir aux affaires mais aussi avec la candidature annoncée de Mathias Reynard qui ne manquera pas de recevoir l'aval du PS en octobre".
Mais pour Florian Piasenta, pas question, pour l'heure, de parler stratégie ou de choisir un adversaire plutôt qu'un autre, d'autant que les familles "C" joueront elles aussi en rangs serrés pour tenter de préserver leurs trois sièges. Et sans préjuger d'une quelconque alliance, le début de la recette gagnante n'était pas, hier soir, à chercher du côté des autres partis. Pour le président du PLR, la conclusion s'est imposée : "Tous unis, c'est ensemble que nous gagnerons".
Un pronostic qui se vérifiera - ou non – en mars 2021. Mais d'ici là, d'autres candidats se lanceront dans la course.