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Planifier sa formation continue : un souci de plus pour les routiers

Plus de droit à l'erreur pour les routiers.

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Rédaction Rhône FM, Rédaction Rhône FM
11 mars 2015, 16:34
Police cantonale VS
Police cantonale VS ©

Plus de droit à l'erreur pour les routiers.
Désormais, si leurs formations continues ne sont pas en règle, c'est leur camion qu'ils devront poser et leur autorisation de conduire itou. Les premiers cas se sont déjà présentés sur le territoire suisse.
Provisoirement, certes, puisqu'ils pourront les récupérer une fois suivies leurs 35 heures de cours à répartir sur cinq ans mais l'écart sera aussi assorti d'une sanction financière.
La mesure est obligatoire depuis 2009 avec l'OACP, "l'ordonnance réglant l'admission des conducteurs au transport de personnes et de marchandises par route".
Sa période transitoire est aujourd'hui terminée. Or, elle a notamment permis de constater parfois les difficultés de planification pour ces formations continues qui sont pourtant proposées par de nombreux instituts dans toute la Suisse. Sauf que l'évolution des mœurs a été un peu moins rapide dans la mesure où il a fallu ramer avant la fin 2014, pour répondre à la demande des nombreux retardataires.
"Certains se disent trop facilement qu'ils ont le temps de les faire et attendent le dernier moment alors qu'à raison d'un jour par an, pour autant qu'il soit planifié, c'est assez simple", estime Robert Kuderli, chauffeur professionnel et formateur à l'Institut de pédagogie de la circulation à Sion (interview ci-dessous).
Globalement le principe est salué par les transporteurs professionnels. Qui regrettent toutefois que "l'adaptation suisse à la norme européenne est sensiblement plus lourde et plus coûteuse que la variante appliquée chez nos voisins européens", relève Xavier Berthod (interview ci-dessous), transporteur à Sion et président de l'ASTAG Valais. Mais il rappelle que la responsabilité incombe à chaque chauffeur, même si les employeurs ont l'obligation légale de leur accorder les heures nécessaires à ces cours dont le bénéficiaire doit d'ailleurs assumer le coût. Sur le terrain, la tendance va plus souvent vers le règlement de la facture par le patron mais sans décompter les heures (souvent le samedi) pour le chauffeur salarié. Dans quelques entreprises, le tout est pris en charge par l'employeur.

Christian Hermann
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