Pas de "manque crasse" de curateurs en Valais, malgré une hausse du nombre de cas
Il n’y a pas de risque de pénurie de curateurs en Valais.

Il n’y a pas de risque de pénurie de curateurs en Valais. Le nombre de personnes soumises à ce type de mesures a augmenté de près de 10% entre fin 2015 et fin 2016, selon des chiffres partiels de la conférence en matière de protection des mineurs et des adultes.
Mais cela n’inquiète pas le canton. « On n’a pas de remontées de pénurie, il n'y a pas de manque crasse dans notre canton », assure le chef du département des institutions Frédéric Favre.
Il précise que ce domaine relève de la compétence communale ou intercommunale. Vingt-six APEA, les autorités de protection de l’enfant et de l’adulte, ont en effet pris le relais ces dernières années des chambres pupillaires. Et elles peuvent compter aussi bien sur des curateurs professionnels que des volontaires privés.
C’est le cas par exemple dans le district de Monthey, où l’APEA regroupe neuf communes. A la fin de l’an dernier, 530 mesures avaient été prononcées. L’autorité pouvait aussi compter sur 290 curateurs privés.
« Aujourd'hui, on arrive à répondre à la demande des mesures que l'on doit instaurer », selon le président de l’APEA Alain Berthoud. Le Valais aurait légalement eu le droit de recourir à des curatelles forcées, comme cela a été le cas dans le canton de Vaud. Mais il ne l’a jamais fait et a toujours fait appel à des volontaires, précise-t-il.