Paiements directs:l'Union suisse des paysans tire la sonnette d'alarme
L’Union suisse des paysans dénonce les premiers effets négatifs de la nouvelle politique agricole.
L’Union suisse des paysans dénonce les premiers effets négatifs de la nouvelle politique agricole. Dans les cantons où le versement des paiements directs a débuté, les agriculteurs sont sonnés par le nouveau système introduit en début d'année pour l'attribution des subventions fédérales. « Suivant le type d’exploitation et la zone, les pertes sont considérables », note la faîtière des agricultures helvétiques dans un communiqué. Elle précise que ces décomptes ne prennent pas en compte les contributions de transition, qui doivent faciliter le changement entre l’ancien et le nouveau système.
En Valais, impossible à l’heure actuelle de dresser le bilan de la politique agricole 2014-2017. Les paiements n’ont pas encore commencé. Mais si l’inquiétude est là, il n’y a pas de catastrophisme. En premier lieu, l’agriculture en Valais est composée à 75% de cultures spéciales – viticulture et arboriculture – qui dépendent moins des paiements directs que l’élevage ou les grandes cultures par exemple. Et puis, le type d’exploitations existant en Valais semble moins susceptible de pâtir du nouveau système que sur le Plateau par exemple.
Reste qu’il y aura des gagnants et des perdants au changement, y compris en Valais, reconnaît Jean-Blaise Fellay, collaborateur à la chambre valaisanne d’agriculture. Mais il faudra attendre la fin de l’année pour connaître réellement le fin mot de l’histoire, souligne-t-il.