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Oui, l'aéroport de Sion a un avenir civil, dixit Jean-Pierre Jobin
L'avenir de l'aéroport de Sion à nouveau débattu mardi soir dans la capitale.

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L'avenir de l'aéroport de Sion à nouveau débattu mardi soir dans la capitale. A l'initiative des Verts sédunois qui ont organisé un débat contradictoire entre le président de Sion Marcel Maurer, le conseiller aux Etats PDC Jean-René Fournier, le député et conseiller communal Vert Christophe Clivaz et le député UDC Grégory Logean. Un débat amorcé par une conférence de Jean-Pierre Jobin, ancien directeur de l'aéroport international de Genève, invité à livrer son regard d'expert.
Ses conclusions: oui, un aéroport civil doit être maintenu à Sion en considérant l'infrastructure existante comme un instrument de développement régional. En ce sens, un changement de forme juridique de l'aéroport, propriété actuellement de la ville, est souhaitable, car ce n'est pas selon lui à une collectivité publique de l'exploiter. Mais sans l'armée, l'aéroport ne sera de loin pas immédiatement rentable, a mis en garde Jean-Pierre Jobin. Rappelant au passage qu'il a fallu 55 ans à celui de Genève pour parvenir à l'équilibre. Ce n'est pas tant la rentabilité directe qui importe que les retombées globales, l'aéroport devant être pensé comme un investissement en faveur d'un essor régional. Et ce ne sont pas les vols de ligne qui feront tourner l'infrastructure. La venue d'Easyjet à Sion, ce n'est pas pour demain aux yeux de Jean-Pierre Jobin.
Sion doit se profiler avant tout comme un centre de formation et de perfectionnement aéronautique, la demande étant très forte en Suisse romande, ainsi que comme un centre de maintenance pour les avions et hélicoptères. Tout en conservant ses activités actuelles comme le travail aérien de sauvetage ou le trafic d'affaires.
Ses conclusions: oui, un aéroport civil doit être maintenu à Sion en considérant l'infrastructure existante comme un instrument de développement régional. En ce sens, un changement de forme juridique de l'aéroport, propriété actuellement de la ville, est souhaitable, car ce n'est pas selon lui à une collectivité publique de l'exploiter. Mais sans l'armée, l'aéroport ne sera de loin pas immédiatement rentable, a mis en garde Jean-Pierre Jobin. Rappelant au passage qu'il a fallu 55 ans à celui de Genève pour parvenir à l'équilibre. Ce n'est pas tant la rentabilité directe qui importe que les retombées globales, l'aéroport devant être pensé comme un investissement en faveur d'un essor régional. Et ce ne sont pas les vols de ligne qui feront tourner l'infrastructure. La venue d'Easyjet à Sion, ce n'est pas pour demain aux yeux de Jean-Pierre Jobin.
Sion doit se profiler avant tout comme un centre de formation et de perfectionnement aéronautique, la demande étant très forte en Suisse romande, ainsi que comme un centre de maintenance pour les avions et hélicoptères. Tout en conservant ses activités actuelles comme le travail aérien de sauvetage ou le trafic d'affaires.
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