"On veut un bus!" Le coup de gueule des parents d'élèves des mayens de Saxon
Gros coup de gueule d'un groupe de parents d'élèves des mayens se Saxon. Le bus scolaire refuse de passer. C'était jour de manifestation ce mardi matin à plus de 1100 mètres d'altitude. Rhône FM était sur place.
Des pancartes, des slogans… des enfants et des parents : ils sont une cinquantaine au total à manifester dès 7 heures 30 ce mardi matin, sur les hauts de saxon. Réunies pour dénoncer, selon elles, une injustice de la part des autorités du village. Nous sommes à plus de 1'100 mètres d'altitude aux abords du hameau de l'Arbarey.
"ON VEUT UN BUS!"
Une seule phrase, "On veut un bus", scande la foule. Cela fait plusieurs années qu'un bras de fer est engagé entre des familles résidentes de la région, dans les petits hameaux de Sapinhaut, l’Arbarey et Pré-des-Champs, et le village de Saxon. En cause, l'absence de bus scolaire pour la trentaine d'enfants qui habitent là-haut et qui n'ont pas de transport public pour se rendre à l'école en plaine.
Contacté, le président de Saxon ne cache pas son étonnement
Contacté, le président de Saxon Christian Roth s'étonne d'une telle manifestation. "Nous attendons la décision du Tribunal Fédéral qui doit tomber d'ici la fin de l'année" nous déclare-t-il, assurant que si la plus haute instance juridique donnait raison aux opposants, la commune mettrait en place un dédommagement, voire un ramassage scolaire. Il se dit surpris Christian Roth car, il l'affirme, une décision a été prise par la commune le 10 août dernier. En attendant la réponse du Tribunal fédéral, la commune s'engage à dédommager les familles concernées.
Des manifestants pas au courant
"Un dédommagement de 70 centimes le kilomètre pour un équivalent de deux trajets par jour", déclare Christian Roth, qui poursuit. "Avec une participation de 8 francs par enfant pour les repas de midi, pour ceux dont les parents ne peuvent pas rentrer durant la pause de la mi-journée". De leur côté, les manifestants nous disent ne pas avoir été mis au courant avant la manifestation de ce matin. Ils se déclarent satisfaits d'une telle mesure, en attendant la décision définitive du Tribunal fédéral. Ci-dessous, ne manquez pas notre reportage.