Métiers "hors du commun" : je suis trader

Après avoir effectué ses classes dans l’école hôtelière de Genève, Raphaël se dirige dans le domaine de la vente au sein d’une entreprise valaisanne de construction. À la suite de cela, il travaille une année dans le social. C’est à cette période que son intérêt pour le monde de la bourse se matérialise. En tenant une discussion quelconque avec l’un de ses amis en 2016, le sujet des cryptomonnaies arrive sur la table. Intrigué et résolu à comprendre le fonctionnement de ce nouveau monde qui s’offre à lui, il investit quelques billets dans la cryptomonnaie. Rapidement, il se rend compte que ce marché n’est pas fait pour lui, trop compliqué et pas nécessairement en adéquation avec le trading. Il se tourne alors vers le marché traditionnel. En s’y plongeant à côté de son travail, Raphaël développe très vite une passion pour les marchés financiers. Avide de savoir, il tente de se former tout seul chez lui, bouquins et vidéos YouTube comme seule béquille à sa formation. En 2018, il s’y met sérieusement et tente de vivre de sa passion. Cependant, le chemin est ardu et avant d’atteindre une certaine rentabilité, Raphaël subit un certain nombre de pertes financières. « J’ai payé pour apprendre », avouera-t-il. Malgré les revers, il ne lâche rien et s’accroche à son rêve.

« De toute façon, le premier investissement à faire, c’est sur soi » nous livre Raphaël. Un investissement qu’il décide de faire en rejoignant début 2023 l’école de trading SwissGTrade basée à Sion. Une aubaine pour lui, qui peut alors compter sur les conseils d’experts dans le domaine. De plus, Raphaël n’est plus seul chez lui face à ses graphiques, mais peut désormais échanger ses doutes et ses certitudes avec d’autres passionnés au sein de l’école.

Pour parvenir à performer dans ce monde de chiffres et de graphique, Raphaël a dû se regarder dans un miroir afin de connaître sa vraie nature. Se mentir à soi-même, c'est prendre le risque de s’exposer à des pertes considérables. La patience et la discipline sont des dispositions qu’il faut avoir pour tenir la rampe sur le long terme. Un autre aspect qui n’est pas naturel est absolument primordial, accepter de perdre de l’argent. Cela fait partie du quotidien quand on travaille sur les marchés financiers.  

Se tenir au courant de la marche du monde est obligatoire pour un trader. La bourse étant étroitement liée à la macroéconomie ainsi qu'à la géopolitique de notre planète. Ainsi pandémies, catastrophes naturelles ou autres guerres impactent directement les marchés. Toutefois, Raphaël souligne qu’il ne faut pas forcément être un expert de l’information, mais garder un œil averti sur l’actualité.

Raphaël nous assure que son rapport à l’argent est simple et assez sain. Il dit, ne pas faire ce métier pour accumuler le plus possible, mais vraiment par passion. De plus Raphaël insiste sur le fait de ne pas se fier aux clichés. Finis les costumes trois-pièces de haute couture, finis les voitures clinquantes et les montres plaquées or. Les traders qui s’affairent derrière les écrans de l’école de Sion n’ont rien d’ostentatoire. Ils ressemblent à madame et monsieur tout le monde. La plupart ayant un travail à côté de leur formation de trader, ne sont là que par soif d’apprentissage. Cependant, Raphaël admet qu’avec une bonne formation, la possibilité d’en retirer un revenu complémentaire est tout à fait plausible.

Vous pouvez retrouver l’interview complet ci-dessous.

Et pour en savoir davantage sur l’école de trading SwissGTrade, vous pouvez visiter leur site.