Mercure: la quasi totalité des parcelles sera retirée du cadastre
L'inscription au cadastre des sites pollués des parcelles contenant entre 0,5 et 2 milligrammes de mercure par mètre carré ne mérite plus le débat.
L'inscription au cadastre des sites pollués des parcelles contenant entre 0,5 et 2 milligrammes de mercure par mètre carré ne mérite plus le débat. Le sénateur démocrate-chrétien Beat Rieder y a renoncé aujourd'hui en retirant sa motion, qui devait être traitée au Conseil des Etats.
Et pour cause: la quasi-totalité de ces parcelles ne figurera finalement plus au cadastre.
Chef de la section sites pollués, déchets et sols, du service cantonal de la protection de l'environnement, Yves Degoumois explique que cette inscription au cadastre a été un outil utile permettant d'ordonner que des mesures soient prises par la Lonza, mais que cet outil n'est plus le bon pour la suite du processus.
Concrètement, sur les 163 parcelles concernées, une cinquantaine a déjà été retirée du cadastre. Pour les parcelles restantes, des investigations complémentaires vont être menées. Une fois les résultats connus, le canton pourra alors décider des mesures à mettre en place pour ces parcelles: à savoir assainissement ou retrait du cadastre des sites pollués.
Les explications d'Yves Degoumois, chef de la section sites pollués, déchets et sols, du service cantonal de la protection de l'environnement.