Mercure dans le Haut-Valais: le Conseil d'Etat accusé de censure
Le préposé cantonal à la protection des données et à la transparence Sébastien Fanti dépose un recours au tribunal cantonal contre le Conseil d’Etat dans l’affaire de la pollution au mercure dans le Haut-Valais.

Le préposé cantonal à la protection des données et à la transparence Sébastien Fanti dépose un recours au tribunal cantonal contre le Conseil d’Etat dans l’affaire de la pollution au mercure dans le Haut-Valais.
C’est la RTS qui le dévoile aujourd’hui.
A l’origine de cette affaire : une demande de l’émission Temps Présent qui voulait avoir accès à l’historique de la pollution, un rapport établi en 2011.
Or, le service valaisan de la protection de l’environnement (au sein du département de Jacques Melly qui s'explique sur Rhône fm) , tout comme le Conseil d’Etat, ont refusé d’accéder à cette requête.
Non seulement ils se sont opposés à Sébastien Fanti sur cette question, mais ils lui ont également intimé l’ordre de ne pas communiquer dans ce dossier.
Alors s’agit-il de censure de la part de l’administration cantonale et du gouvernement ?
La réponse de Sébastien Fanti.
Sébastien Fanti qui l’affirme : si la justice devait le donner tort dans cette affaire, il quittera ses fonctions de préposé à la protection des données et à la transparence. En revanche, dans le cas contraire, le chef de service devra répondre devant la justice, assure Sébastien Fanti.
Et puis les partis cantonaux réagissent ce soir à ces révélations. Le PLR et l’UDC appellent à respecter l’indépendance du préposé. Le Conseil d’Etat doit également révéler immédiatement le contenu de ce rapport sur l’historique de la pollution dans le Haut-Valais, estiment-ils.