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Membres des forces spéciales licenciés : un élu valaisan porte l’affaire au parlement… et au TAF

Sans vaccin contre le covid, les forces spéciales de l’armée suisse ne peuvent pas assumer leur mission. Le point de vue du médecin-chef de l’armée a été rappelé lundi après-midi par Viola Amherd devant le parlement pour expliquer le licenciement de plusieurs membres de ces forces spéciales.

Christian Hermann
Christian Hermann, Rédaction Rhône FM
07 déc. 2021, 12:15
Les membres des forces spéciales sont un peu les "cracks" de l'armée pour des engagements réguliers à l'étranger (photo d'illustration)
Les membres des forces spéciales sont un peu les "cracks" de l'armée pour des engagements réguliers à l'étranger (photo d'illustration) ©Keystone-ATS

La patronne de la défense nationale répondait à la question du conseiller national UDC Jean-Luc Addor, par ailleurs avocat de deux des militaires licenciés pour avoir refusé de se faire vacciner.
A ces licenciements révélés fin de semaine passée par la Tages Anzeiger, s’oppose désormais l’élu saviésan, avec une procédure au Tribunal administratif fédéral dans laquelle il défend deux membres des forces spéciales dont un Valaisan du détachement de reconnaissance 10. Quant à l’ampleur de ces licenciements, elle n'est pas totalement claire, regrette Jean-Luc Addor.
 

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A dire vrai, cinq personnes, au total, ont été licenciées nous a fait savoir le chef Communication défense de la Confédération, Daniel Reist. Ils l’ont été parce que "du point de vue du département, ceux qui ne voulaient pas (ndlr : accepter la vaccination contre le covid) violent leur contrat de travail et donc la loi", a rappelé hier Viola Amherd à la tribune du parlement, tout en précisant que "il n’est pas prévu que d’autres membres de l’armée soient obligés de se vacciner". Mais pour le conseiller national savisésan, l’exigence, même limitée à ces forces spéciales, n’a pas lieu d’être.
 

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Au département de la défense, le discours est pourtant clair. Daniel Reist l’explique : impossible pour de telles troupes d’endosser des conséquences qui seraient liées à une non-vaccination, selon le pays de leur engagement.
 

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Cette question sera donc tranchée par le Tribunal administratif fédéral (TAF). Mais Jean-Luc Addor ne cache pas qu’il compte bien poursuivre l’affaire, tant au niveau du TAF qu’à l’échelle parlementaire. D’un côté selon les attentes de ses clients, de l’autre dans ces engagements au sein des commissions, dit-il.
 

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On relèvera également qu’indépendamment des cinq licenciements, l’un des membres de ces troupes spéciales a accepté une mutation dans un autre service.

CH
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