Malgré la pandémie l'aventure du Tohu-Bohu a recueilli tous les suffrages, ceux des artistes en tête
Pari gagné pour le Tohu-Bohu 2021. Après un an et demi de morosité à se demander quel avenir pouvait attendre leur festival, les organisateurs ont pu compter sur trois soirées "sold out", pour une manifestation revue et adaptée au mode "mesures anti-covid".
Les billets sont partis comme des petits pains avec un nombre de festivaliers limité à 950 par soirée. La première en scènes ouvertes dans les établissements publics des trois villages de Noble-Contrée a fait bouger des foules de tous âges.
Le traditionnel menu du vendredi en version essentiellement rap et électro a atteint des sommets. La longue nuit de vendredi à samedi entamée dans un style folk-soul a ensuite permis de "fusionner la chanson française avec les héritages africains et sud-américains, puisant aussi bien dans l'Europe des Balkans qu'en Andalousie".
Mais le plus important succès est à chercher dans l'enceinte même : "le site, aux dimensions plus intimistes et avec une jauge réduite, a mis en lumière les artistes. Ravis, ils ont passé plus de temps dans le public qu’en backstage", conclut Lionel Martin, administrateur et programmateur du Tohu-Bohu.