Mal considérés, les emplois en restauration rebutent les Valaisans
Italiens, Portugais et surtout Français sont passés maître dans l’art du service en Valais.
Italiens, Portugais et surtout Français sont passés maître dans l’art du service en Valais.
Depuis quelques années, le domaine de la restauration emploie de plus en plus de main d’œuvres étrangères. « Les Français ont cette culture gastronomique que les Suisses ont moins», nous a confié Didier De Courten, dont le restaurant à Sierre affiche 2 étoiles au guide Michelin. « On sent des jeunes passionnés, qui aiment ce qu’ils font et le veulent le faire découvrir aux clients…».
Ce constat touche toutes les gammes. Du restaurant gastronomique on l’a entendu, au bistrot de village, en passant par les cafés de montagne. Alors, pourquoi le Valais, canton touristique, délaisse-t-il le métier ? Pour René Constantin, directeur de l’école professionnelle commerciale et artisanale de Sion, le problème n’est pas vraiment une question de salaire, mais un déficit d’image.
Le service est associé aux horaires pénibles, au travail saisonnier, et parfois, à des patrons peu scrupuleux. Pour René Constantin, il est grand temps d’agir. En proposant par exemple, des nouvelles spécialisations, comme ce nouveau CFC de « spécialiste en communication hôtelière ».
Explications.