Loi sur la police: la consultation fait apparaître des résistances

La révision de la loi sur la police fait face à la critique.
Alors que la phase de consultation vient de se terminer, le nombre de retours est qualifié de «relativement important» par le canton.
Les communes, notamment, sont nombreuses à dénoncer les nouvelles charges qui leur incomberaient. L’avant-projet de loi vise en effet une couverture globale et permanente du territoire cantonal, aussi bien par la police cantonale que par les municipales, comme demandé par le rapport Grütter sorti fin 2012. Pour ce faire, les tâches dévolues aux municipales augmenteraient et avec elles les effectifs.
Une proposition que de nombreux partis dénoncent également, précise le canton: le PS, le PLR, mais aussi l’UDC, dont le conseiller d’Etat Oskar Freysinger porte pourtant le texte, en tant que ministre de la sécurité.
L’UDC estime notamment que cet avant-projet représente une «demi-mesure qui s’immisce massivement dans les compétences communales» et qu'il est «disproportionné et sans doute inefficace de confondre les missions» de la police cantonale et des polices municipales. 
Contacté, Oskar Freysinger, n’a pas souhaité s’exprimer. Il veut d’abord prendre connaissance de l’ensemble des remarques parvenues dans le cadre de cette consultation, avant d’apporter d’éventuelles modifications à cette loi sur la police.