Les vacances des conseillers d'Etat : Jacques Melly et la tentation de l'étranger (3/5)
Un été particulier cette année. Comme tous les Valaisans, les conseillers d’Etat vivront leurs vacances dans une atmosphère post-pandémique. Mais au fait, où iront-ils ? Ce mercredi, Jacques Melly (3/5).
C’est ce samedi, le début de la «Phase III». Après des semaines de semi-confinement, l’Europe se réveille peu à peu. Le tourisme redémarre, les frontières s’ouvrent à nouveau. Comme tous les Valaisans, les conseillers d’Etat vivront leurs temps libre dans une atmosphère particulière. Jacques Melly nous confie que le confinement a été difficile à vivre pour lui. Le Chef du Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement se dit véritable globetrotteur du canton. «J’aime tout le Valais ! Vous savez, mes journées au bureau n’ont jamais été aussi longues durant cette période. Habituellement, nous sommes en séances, souvent, à l’extérieur. On parcourt notre Valais en long, en large et an travers. Et je peux vous dire que le Valais est absolument extraordinaire».
La déclaration d’amour de Jacques
Quand il parle du canton, Jacques Melly ne s’arrête plus. Une véritable déclaration d’amour. «Depuis le glacier du Rhône jusqu’au bord du lac, c’est une suite de variétés de paysages, de rencontres. Nous avons des stations magnifiques, des petits villages extraordinaires et des points de vues charmants, partout». Jacques Melly a-t-il un endroit ou se «poser» ? «Je ne possède pas de mayen, mais j’ai plaisir à me balader dans ce canton pour en apprécier toutes les facettes». Jacques Melly, le vadrouilleur valaisan. «De par ma profession, je suis un vadrouilleur professionnel (dirigeant d'une entreprise de voyage et transports NDLR). Le fait d’avoir vadrouillé à travers toute la planète m’a fait prendre conscience de l’immense privilège que l’on avait de pouvoir vivre en Valais».
Jacques Melly au bord de la mer ?
Jacques Melly aura 69 ans en fin d’année. Il est donc classé dans la catégorie des personnes dites «à risque» face au Covid-19. Pourtant cet été, si le conseiller d’Etat compte visiter le Valais, il n’est pas contre la tentation de l’étranger. «Comme chaque année je vais essayer de profiter du beau temps. Si les conditions continuent à s’améliorer, et bien c’est avec plaisir que j’irai quelques jours au soleil au bord de la mer». La peur de la pandémie n’est-elle pas présente ? «La vie continue, il faut bien le comprendre. Bien sûr, il faut voir l’évolution sanitaire, mais si nous n’osons pas jouer le jeu à l’étranger, comment espérer que les étrangers viennent jouer le jeu chez nous ? On va devoir garder nos distances sociales, certaines précautions... Mais prendre le soleil, que ce soit ici ou à l’étranger, c’est la même chose au fond». Jacques Melly qui conclut : «Dans les quatre prochaines semaines, nous aurons quasiment dépassé le stade de la pandémie chez nous, tout en étant conscient du fait que le virus sera toujours là. Quid des pays étrangers ? C’est là, la grande inconnue».
Ci-dessous, l’interview du conseiller d’Etat