Les vacances des conseillers d'Etat : Christophe Darbellay et le St-Bernard (1/5)

Un été particulier cette année. Comme tous les Valaisans, les conseillers d’Etat vivront leurs vacances dans une atmosphère post-pandémique. Mais au fait, où vont-ils aller ? Ce lundi, le président du gouvernement, Christophe Darbellay. (1/5)
Début juin, le temps de la «troisième phase». Après des semaines de semi-confinement, l’Europe se réveille peu à peu. Le tourisme redémarre, les frontières s’ouvrent à nouveau. Les responsables politiques nous invitent à (re)découvrir la Suisse, à voyager local. Christophe Darbellay est le président du Conseil d’Etat valaisan depuis le 1er mai 2020. «C’est effectivement une année très particulière. On ne sait pas trop de quoi l’été sera fait. Nous savons que les frontières vont rouvrir avec les pays voisins certes... Mais il y a encore beaucoup d’incertitudes, je pense notamment aux liaisons aériennes. Personnellement, je suis du signe du Poisson, mais l’eau n’est pas mon élément. J’ai toujours préféré la montagne».
Darbellay au Pays du St-Bernard
Christophe Darbellay passera donc ses vacances en Valais, essentiellement en montagne : «J’ai la chance de ne pas devoir partir à la mer cette année», dit-il dans un sourire. «Je possède un chalet au Pays du St-Bernard, à La Fouly pour être précis. Il y a plein d’activités dans la région. On peut faire de la randonnée, de la course, de l’escalade, du VTT. Il y a des piscines, des tyroliennes, il y a tout ce qu’on veut ! Sans oublier le lac de Champex. Il n’y a pas de plus belle période pour passer ses vacances à la montagne».
«Il faut traiter les urgences, même en vacances»
Des vacances qui seront prises durant l’été certes, mais dont la date reste encore à définir. «Vous savez, le rôle d’un conseiller d’Etat ne permet pas de prendre beaucoup de vacances. Pendant la période estivale et pendant la période de Noël, le rythme se calme un peu. C’est à ce moment-là qu’on essaie de profiter de quelques jours. Mais je travaille tous les jours, même en vacances. Il faut traiter les urgences, les mail les plus importants».
Ecoutez Christophe Darbellay, entretien ci-dessous