Les Suisses ne veulent pas limiter le nombre de cabinets médicaux
Les Suisses ne veulent pas limiter l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux.

Les Suisses ne veulent pas limiter l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux. C’est ce que révèle le Baromètre H+ des hôpitaux 2017. Pour la première fois, les citoyens ont été interrogés sur le frein des admissions à pratiquer que la Confédération compte imposer dans le cadre de la révision partielle de la loi sur l'assurance maladie. 48% des sondés s’y opposent, contre 36% de personnes favorables et 16% d’indécis. Une claire majorité (70%) laisserait les cantons décider.
En Valais, l’Etat dispose déjà d’un droit de regard dans les cas où le médecin a pratiqué moins de 3 ans en Suisse. Pour la cheffe du département de la santé, Esther Waeber-Kalbermatten, étendre ce droit de regarde serait une façon d’adapter l’offre à la situation particulière du Valais où il manque par exemple de cabinets dans les vallées latérales, ainsi que de médecins généralistes. C’est aussi selon elle un moyen de baisser les coûts, sans compromettre la qualité des soins.
Pour la conseillère d’Etat, contrôler l’ouverture de tout nouveau cabinet nécessiterait une surveillance plus large. Il faudrait par exemple établir le temps d’attente moyen pour une consultation dans telle ou telle spécialité.
A noter que l'enquête a été menée par l'institut gfs.bern entre le 12 et le 28 juin auprès de 1200 personnes dans l'ensemble de la Suisse.