Les restaurants parapublics valaisans encouragés à "cuisiner local"
Les cuisiniers des écoles, des homes et des entreprises sont encouragés à travailler avec des produits régionaux.
Les cuisiniers des écoles, des homes et des entreprises sont encouragés à travailler avec des produits régionaux. Le Service valaisan de l’agriculture a présenté ce matin sa nouvelle stratégie, une première romande. Il met à disposition des professionnels des établissements parapublics un guide pour la conception et la rénovation des cuisines collectives.
Il s’agit de les orienter dans le choix d’appareils qui peuvent les aider à préparer des repas avec des produits frais et du cru pour un grand nombre de personnes. Selon le cuisinier responsable du projet, Ludovic Delaloye, les investissements sont moindres : entre 10'000 et 50'000 francs. Il insiste également sur le fait que cuisiner local ne coûte pas plus cher, contrairement à ce que pensent encore beaucoup de professionnels. « Il s’agit d’une distorsion de la compréhension », commente-t-il.
Le canton a également dévoilé ce matin un kit de communication destiné à la sensibilisation des enfants et des adultes. Le design est sobre : une aubergine sur un fonds noir accompagné du logo « Cuisinons notre région » et cette question : pourquoi favoriser les produits locaux ?
Pour l’heure, sur plus de 300 sollicitations, seuls huit établissements ont décidé d’adhérer à la démarche. Alors pourquoi cette réticence ? Selon Ludovic Delaloye, certains ont eu peur en voyant le logo de l’Etat du Valais sur la lettre qu’ils ont reçue. Ils ont pensé qu’une restructuration se cachait derrière cette missive.
Dans les faits, il n’en n’est rien, puisque les professionnels ont totalement le choix. Le Conseil d’Etat a voulu que cette démarche se réalise sur une base volontaire. L’objectif principal étant de proposer une alimentation saine aux personnes qui ne peuvent pas rentrer chez elles à midi. Cela représente plus de 6 millions de repas servis chaque année en Valais.