Les remontées mécaniques de St-Luc Chandolin n'échappent pas au "coup de frein pandémique"

Funiculaire St-Luc-Chandolin SA n’échappe pas à ce qui aura été la règle, cette année, pour le dernier exercice des remontées mécaniques dans le canton. Les actionnaires réunis samedi en assemblée générale ont pu le constater avec un repli de 9% sur le chiffre d’affaires à 7,2 millions de francs. Le cash-flow en recul d’un tiers (1,2 millions au final) et les amortissements maintenus à un niveau élevé (1,77 millions) font apparaître un résultat final dans le rouge (pour 656 mille francs).
Si l’on tient compte d’une baisse de 30% dans les remontées mécaniques suisse et de 25% en moyenne en Valais, le tassement de 10% pour St-Luc-Chandolin n’a rien de dramatique, selon le président Olivier Salamin.

Après 25 ans de conseil dont 12 à la présidence, Olivier Salamin a rendu samedi son tablier. Un choix délibéré et sans regret, dit-il

C’est Patricia Chardon Kaufmann, jusqu’ici vice-présidente, entrée au conseil il y a 12 ans puis au comité de direction deux ans plus tard qui a été désignée pour succéder à Olivier Salamin. De quoi la laisser sereine pour aborder son premier exercice au gouvernail

Si Patricia Chardon Kaufmann compte se pencher en premier lieu sur les nouveautés comme l’exploitation de la cabane Bella Tola, toute fraîchement rénovée par le ski-club de Sierre et un investissement supérieur à deux millions de francs, celle du restaurant du Prilet repris par les remontées mécaniques depuis cet été et encore la reprise d’exploitation de l’Hôtel du Cervin en cours de rénovation qui pourra ouvrir dès le printemps prochain avec 110 lits à la clé. Ces nouveautés tombent sur un exercice où le Magic Pass aura une nouvelle fois une incidence puisque s’il a déjà permis de limiter la casse pour ce dernier exercice avec 110 mille abonnements vendus, le sésame pour près de 40 stations en est déjà à plus de 138 mille ventes pour les saisons à venir.