Les régions de montagne se dépeuplent, selon une étude nationale
Des régions de montagne qui se dépeuplent en faveur des zones rurales proches des grandes agglomérations.
Des régions de montagne qui se dépeuplent en faveur des zones rurales proches des grandes agglomérations. La tendance relevée par le Groupe suisse pour les régions de montagne dans sa dernière étude, publiée mercredi matin.
Entre 2010 et 2012, la population des régions rurales et des zones de montagne a crû de 1,08% en moyenne. C'est plus que la moyenne suisse.
Mais ce sont surtout les zones périurbaines qui ont profité de ce phénomène, à l'exemple du Bas-Valais, qui a vu sa population croître de 2,1% durant la période 2010-2012.
A l'inverse, les régions plus éloignées ont enregistré une stagnation voire une diminution de leur population. C'est le cas du Valais central - avec une progression de 1,6% de sa population – ou du Haut-Valais, qui n'enregistre durant la période sous revue qu'une hausse de sa population que de 0,5%.
Car un important processus de concentration se manifeste dans le haut du canton, où la population se rassemble dans les espaces urbains de Brigue, Viège ou Naters, alors que les villages alentour se vident.
Dans cette situation, le groupe pour les régions de montagne demande qu'une attention particulière soit portée au développement des communes périphériques et aux services qui y sont proposés, comme l'internet haut débit par exemple ou les transports publics.