Les petits Valaisans retrouvent les bancs d'école

Place à la deuxième étape du plan de déconfinement du Conseil fédéral. L'école obligatoire rouvre ses portes ce lundi avec son lot de règles d'hygiène et de distance sociale.
Des demi-classes pour commencer
Conformément à la seconde étape du plan de sortie de crise prévu par le gouvernement, les petits Valaisans reprennent le chemin de l'école en ce lundi 11 mai. Tout comme les bistrots, magasins et musées, les établissements scolaires rouvrent leurs portes. La rentrée s'organise de manière progressive, sous forme de demi-classes. Au niveau primaire, les uns iront à l'école lundi et mardi, les autres jeudi et vendredi. "Les groupes ont été formés en fonction de critères bien précis", explique Olivier Solioz, président de la société pédagogique valaisanne SPVal. "Autant que possible, nous avons attribué aux fratries les mêmes jours d'école et nous avons complété avec d'autres élèves qui n'ont pas de frère ou de sœur au primaire". Un retour à des horaires normaux est prévu pour le lundi 18 mai.
Mesures plus strictes pour le cycle d'orientation
Les élèves du cycle d'orientation, eux, iront à l'école en demi-classes durant quatre semaines. "Nous avons des jeunes qui viennent de plusieurs communes, plusieurs villages. Les déplacements sont plus fréquent, plus nombreux et il y'a plus de mélanges. Cette période d'un mois nous permettra donc de vérifier que tout se passe bien", rassure David Rey, président de l'AVECO, l'association valaisanne des enseignants du cycle d'orientation.
Un plan de protection à l'école a été élaboré par le service de l'enseignement
Quant aux mesures de distanciation sociale et d'hygiène à respecter, elles figurent toutes dans la documentation fournie par le Canton. Parmi les règles de base: le nettoyage régulier des mains, des surfaces et des objets. Les adultes doivent garder une distance de deux mètres entre eux, ainsi qu'avec leurs élèves «si possible». La situation des personnes vulnérables est également prise en compte: élèves et enseignants qui en font partie continuent à travailler à domicile.
Ecoutez ci-dessous les interviews d'Olivier Solioz, président de la SPVal et de David Rey, président de l'AVECO.