Les nouveaux propriétaires du site lâché en 2021 par Nestlé Waters à Saxon toujours dans l’impasse
Les nouveaux propriétaires du site abandonné il y a quatre ans par Nestlé Waters à Saxon se cassent les dents en procédure. La révision partielle du futur plan de zone communal leur bloque l'exploitation de leurs terrains, faute d’un plan de quartier spécifique. D’où leur recours au Conseil d’Etat.

C’est un véritable bras de fer entre procédures administratives et réalités économiques.
Avec près de 4,7 hectares de terrains, dont 5'001 mètres grevés d’un droit de superficie (et d’un sous DDP) destinés à développer l’économie de Saxon, les nouveaux propriétaires sont dans l’impasse. Leur site, c’est tout le quartier Alpwater qui accueillait l’embouteillage de l’eau Cristalp jusqu’à ce que Nestlé Waters y mette un terme en 2021.
Une affaire bloquée par de longues procédures encore à venir
Trois sociétés se partagent donc ces terrains aujourd’hui : "Les Iles sàrl", "Buchard Immobilier" et "Bel-Immeuble SA". C’est à cette dernière que l’entreprise DHL voulait louer les bâtiments existants pour en faire un centre logistique. Mais à mi-février, deux semaines avant la mise en fonction, la commune a fait stopper leurs travaux d’aménagements, faute de respecter l’ancienne affectation de ces terrains réservés aux activités en lien avec l’eau et l’énergie.
La règle est valable pour tout projet qui s’y installe. « Ce qui devait pourtant être revu rapidement », s’insurge le spécialiste en expertises immobilières, Ronald Troillet, mandataire pour la société "Les Iles sàrl", procès-verbaux de séances à l’appui. « Aujourd’hui le PAZ, le plan d’aménagement de zone à l’étude… porte sur l’ensemble du territoire (ndlr de la commune) », précise le président de Saxon, Christian Roth.
La procédure lancée par la commune prendra du temps. Bien plus que ce qu’elle aurait pu décider par elle-même, la réaffectation du quartier. Mais l’exécutif n’a pas souhaité la traiter indépendamment de son plan général d’affectation de zone. C’est l’un des éléments qui a poussé les propriétaires, dans l’impossibilité depuis plus d’un an à exploiter leurs parcelles, à recourir au Conseil d’Etat.
Le Conseil d’Etat devra donc se prononcer. Les propriétaires ne cachent pas que les décisions définitives pourraient aussi bien passer par les tribunaux.
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