Les lignes à haute tension n'ont décidément pas la cote en Valais
On connaissait le feuilleton autour des pylônes de la ligne Chippis-Chamoson.

On connaissait le feuilleton autour des pylônes de la ligne Chippis-Chamoson. Désormais s'ouvre un nouveau chapitre pour celle, déjà existante, entre Chippis et Bickigen, via Loèche-les-Bains – l'axe nord-sud – que Swissgrid souhaite adapter au transport 380 volts. Une adaptation qui depuis mercredi fait l'objet d'une opposition formelle de la commune de Grône, jusqu'ici plus occupée par la ligne est-ouest dont elle défend l'enfouissement, comme d'ailleurs les plus de 7500 citoyens qui ont paraphé la pétition déposée jeudi au canton.
Un nouvel obstacle qui fait réagir Swissgrid car l'adaptation de cette ligne ne constitue pas une profonde modification, selon sa responsable communication, Marie-Claude Debons (interview ci-dessous).
A l'heure où les besoins en électricité ont pris l'ascenseur, la conséquence est particulièrement ennuyeuse pour la société nationale pour l’exploitation du réseau : le réseau stratégique de transport de courant est coupé sur ses deux axes en plein Valais central, faute d'y disposer des moyens de transport nécessaire aux volumes d'électricité de passage.
Pour l'heure, la ligne THT Chippis-Chamoson est pendante au tribunal administratif fédéral. L'opposition sur celle reliant Chippis à Bickigen sera traitée par l'Inspeciton fédérale des installations à courant fort à Fehraltorf (ZH).
La mise en service de Nant-de-Drance et de ses quelques 900 mégawatts est prévue en 2018. Swissgrid espère pouvoir alors compter sur ses deux nouvelles lignes de transport.