Les Jeunes Verts valaisans craignent une "surveillance globale"
Surveiller les communications téléphoniques ou les lieux privés avec des micros et des caméras.
Surveiller les communications téléphoniques ou les lieux privés avec des micros et des caméras. C’est ce qu’est autorisé à faire le SRC, le Service de renseignement de la Confédération, depuis le 1er septembre, en vertu de la loi sur le renseignement. Les agents peuvent aussi infiltrer secrètement des systèmes informatiques.
Ces nouveaux moyens sont soumis à de multiples autorisations. Une autorité supérieure a été mise sur pied pour surveiller le SRC. A long terme, le recours à une instance extérieure est envisagé. Le Conseil fédéral estime à une dizaine par an le nombre de cas qui pourraient faire l’objet de cette surveillance étendue. Le nouvel arsenal ne sera utilisé qu’en dernier recours pour lutter contre le terrorisme, le trafic d’armes ou l’espionnage assure la Confédération.
Mais du côté de ceux qui s’opposaient à la nouvelle loi, les craintes sont toujours les mêmes. Il est illusoire de croire que l’on peut contrôler un service de renseignement selon Jérémy Savioz, président des Jeunes Verts valaisans. De plus, l’argument sécuritaire est trop souvent invoqué selon lui. "On utilise trop souvent la peur pour justifier cette surveillance globale. Des moyens ultra poussés dans la surveillance n’ont pas permis de contrer les récents attentats dans les pays voisins". Malgré les craintes de dérives, les Jeunes Verts valaisans ne lanceront aucun référendum ou initiative.