Les jets qui atterrissent à Sion viennent du monde entier, avec un regain d'affluence de Moscou
Le nombre de jets et d'avions d'affaire qui atterrissent à l'aéroport de Sion est augmentation.
Le nombre de jets et d'avions d'affaire qui atterrissent à l'aéroport de Sion est augmentation. Aline Bovier, directrice de la structure sédunoise se réjouit, car même si les vols sont plutôt en recul en Europe, l'aéroport valaisan accueille de plus en plus de trafic de ce genre. Selon la directrice, l’aéroport jouit en effet d’un report des vols de Genève grâce à des améliorations techniques et des facilités de procédures.
Un avion toutes les dix minutes
L’affluence est d’autant plus flagrante en cette période de fin d’année: «Le traffic est assez soutenu en hiver et jusqu’à Pâques, explique Aline Bovier. Juste avant Noël, pour donner un exemple, on a pu atteindre les septante avions en une journée.» Sur un jour d'exploitation qui dure une dizaine d'heures, cela représente donc plus d'un avion toutes les dix minutes.
D'autres périodes d'activité importante auront par ailleurs lieu en début de cette année, avec chacun leur clientèle. «Le prochain pic, ce sera dans quelques jours, avec les départs après le réveillon. Ensuite, il y aura le Nouvel an orthodoxe (NDLR: le 14 janvier).» Aline Bovier ajoute que les voyageurs viennent d’un peu partout dans le monde, mais à l’instant où l’interview se déroule et qu’elle pointe un avion sur son applicatoin, c’est un engin venu de Moscou qui survole la région. «C’est vrai que depuis quelques temps, il y a un regain d’affluence de jets en provenance de cette ville», annalyse-t-elle. Et si le Brexit faisait craindre une baisse des touristes britanniques, selon ses dires, pour l’instant, il n’en n’est rien.
Des simulateurs pour promouvoir la formation des vols le jour et la nuit
Depuis 2016, l'aéroport profite en outre de quinze programmes de simulation dans le monde pour former les pilotes aux spécificités de la vallée du Rhône, y compris la nuit. Une amélioration technique qui participe au développement de la structure aérienne sédunoise. «Cette formation a été une belle action, un joli déclique pour augmenter l’attractivité de l’aéroport de Sion», conclut la directrice.