Les encres de tatouage sous la loupe du chimiste cantonal
« Le tatouage n’est pas un acte banal », l’appel du chimiste cantonal, Elmar Pfammatter, qui mène bataille contre les encres toxiques.
« Le tatouage n’est pas un acte banal », l’appel du chimiste cantonal, Elmar Pfammatter, qui mène bataille contre les encres toxiques. Une bataille débutée en 2015: plus de la moitié des encres analysées par les chimistes cantonaux étaient alors jugées dangereuses pour la santé. Depuis, ces produits font l'objet d’une surveillance aux douanes mais aussi dans certains salons. Une tâche qui reste difficile pour l’heure. En Valais, on ne connaît pas le nombre exact de tatoueurs. La situation devrait changer dès le 1er mai: ils auront l’obligation de s’annoncer. Un changement bienvenu qui permettra de mieux systématiser cette surveillance. Aujourd’hui déjà, ceux qui utilisent des produits interdits risquent un avertissement, une amende et même une plainte pénale en cas de récidives.
Reste un autre problème. S’il existe une base légale concernant les encres, aucun règlement ne définit pour l’heure de normes d’hygiène pour les ateliers de tatouage…