Les effets du coronavirus sur les revenus devraient se faire sentir jusqu'en 2024
Une étude détaillée sur la situation économique en Valais révèle d'importantes disparités. Certains secteurs résistent bien à la crise, alors que d'autres connaissent de graves difficultés. L'étude évalue les dépenses liées au Covid-19 à au moins 160 millions de francs à la charge du canton.

Les effets du coronavirus sur les revenus devraient se faire sentir jusqu’en 2024. Cela représente sur cinq ans une perte cumulée de recettes d’environ 230 millions de francs pour le canton, par rapport à la planification arrêtée avant l’éclatement de la crise.
Mandaté par le Conseil d’Etat, c'est le chiffre que livre l’institut BAK Economics suite à une analyse approfondie des perspectives et des risques engendrés par la pandémie pour l’économie valaisanne.
Selon cette étude, les disparités sont importantes. Il y a les secteurs qui résistent bien à la crise, comme l’industrie chimique et pharmaceutique où les perspectives sont très favorables. Et d'un autre côté, le domaine de l’hôtellerie et de la restauration qui connaît les plus graves difficultés.
De telles disparités ont bien sûr des effets non négligeables sur les finances cantonales. Toujours selon cette analyse, BAK Economics évalue les dépenses supplémentaires liées au COVID-19 à au moins 160 millions de francs à la charge du canton. Afin de protéger les structures économiques et de garantir les revenus, la meilleure option, selon BAK Economics, consiste à poursuivre les mesures prises jusqu’à présent.
Le Gouvernement "prendra en considération l’étude BAK Economics et réévaluera ponctuellement les besoins de l’économie valaisanne en fonction de l’évolution de la pandémie".
