Les écoles privées de Sion ne craignent pas la concurrence

Effectif stable pour les écoles privées de Sion lors de cette rentrée scolaire. Que ce soit au niveau primaire, secondaire I, secondaire II ou encore au niveau international, près de 500 étudiants suivent des cours dans une filière privée dans la capitale. Cela va de l'élève aux besoins particuliers à l'étudiant fils d'expatrié. Des écoles qui ne craignent pas la concurrence. Les nouveaux projets d'écoles internationales, qu'ils soient à Crans-Montana ou à Nendaz, sont au contraire une bonne chose, selon Patrice Cretton, le directeur général du Campus, qui regroupe plusieurs écoles privées. "Cela mettra en avant l'image du canton dans le domaine de la formation, et cela sera bénéfique", précise-t-il.

Même son de cloche du côté de l'école Ardevaz. Son directeur, Alexandre Moulin, ne craint pas l'arrivée de ces écoles. "Notre établissement est le seul entièrement valaisan, et nous formons nos étudiants dans le but de pouvoir entrer dans des HES et universités suisses. Nous ne sommes donc pas dans le même créneau que ces écoles internationales".