Les eaux du Léman sont trop concentrées en phosphore et en résidus médicamenteux
La qualité des eaux du Léman peut encore être améliorée.

La qualité des eaux du Léman peut encore être améliorée. Le CIPEL, le Conseil Scientifique de la Commission Internationale pour la Protection des Eaux du Léman, a rendu son rapport 2018 ce lundi. Les concentrations en métaux et en pesticides se situent dans les normes existantes pour l’eau potable et pour l’environnement.
En revanche, des efforts restent à fournir pour limiter les apports en phosphore, dont 92% proviennent du Rhône. Déjà au-dessus des valeurs limites en 2017, la concentration moyenne de cet élément a encore augmenté l'an dernier. Cela s'explique notamment par le débit plus élevé du fleuve en raison des précipitations abondantes et de la fonte des glaciers. L’apport par les stations d’épuration est aussi à considérer.
Autre substance trop abondamment véhiculée par le Rhône: la metformine, un principe actif utilisé dans le traitement du diabète. Elle représente à elle seule les trois?quarts de la charge annuelle totale en résidus médicamenteux. Elle est aussi en augmentation de 500 kg par rapport à 2017.