Les drones séduisent les géologues valaisans
Les drones ne se limitent plus à la sphère des loisirs.
Les drones ne se limitent plus à la sphère des loisirs. Ces engins volants font leur entrée dans le monde scientifique. Ils étaient d’ailleurs au cœur d’un congrès organisé par l’Académie suisse des sciences naturelles et l’Office fédéral de l’environnement au mois de septembre.
Dans le canton, ils sont particulièrement prisés par les géomètres, les géologues ou les glaciologues. En cause : une topographie irrégulière que les drones surmontent facilement. Observer un éboulement ou une zone de danger sous différents angles n’est plus un problème.
Le Service cantonal de la mobilité a d’ailleurs acquis un drone cet été. C’est le géologue Guillaume Favre-Bulle qui travaille avec ce nouvel instrument. "C’est la flexibilité de l’outil qui nous a séduit. Il passe dans un sac à dos et est facile à piloter même dans les terrains les plus accidentés". Vite opérationnel et peu coûteux, le drone a de quoi séduire et mettre du plomb dans l’aile des hélicoptères utilisés jusqu’ici pour survoler les zones de danger.
Au-delà des prises de vue, les drones permettent la récolte de données. Avec une option de géolocalisation, il est possible de prendre plusieurs images depuis un même point à différentes périodes et ainsi de mesurer précisément le recul d’un glacier par exemple.
Pour Guillaume Favre-Bulle, les drones sont promis à un bel avenir dans le monde de la recherche, même si ces engins ont pour l’instant leurs limites face aux intempéries et une autonomie de vol restreinte.
Extrait d'observation d'une chute de pierres dans la région de Martigny à l'aide d'un drone, par le bureau d'ingénieurs et géologues Tissières.