Les dernières restricitons liées à l'eau potable sont levées à Conthey
À Conthey, l’heure est au soulagement. Après plusieurs mois de restrictions d’eau potable sur les hauteurs de la commune en raison de traces d’hydrocarbures, les dernières mesures ont pu être levées vendredi.

Conthey a levé vendredi ses dernières restrictions concernant l’utilisation de l’eau potable.
Pour mémoire, le 28 octobre dernier, la commune annonçait la contamination de sa principale source d’or bleu, celle de Glarey, par des traces d’hydrocarbures. Du jamais vu jusqu’ici en Valais, selon le chimiste cantonal. Les autorités sont alors en ébullition : après avoir déconseillé la consommation de l’eau du robinet, elles distribuent près de 50'000 litres d’eau en bouteille en trois jours à la population contheysanne.
Le 31 octobre, les mesures sont levées sur la quasi-totalité du territoire communal grâce à la vidange et au nettoyage complet du réseau et sa connexion avec une autre source située plus à l'ouest, La Rogne.
Presque 4 mois de restrictions pour les Mayens de My
La situation des Mayens de My s’est avérée plus compliquée. Ce petit hameau situé sur les hauts de Conthey est alimenté exclusivement par la source de Glarey, celle justement touchée par la pollution.
Il aura fallu presque 4 mois pour que tout rentre dans l’ordre aux Mayens de My. "Nous avons pris l'option de changer la sonde permettant la surveillance des concentrations en hydrocarbures. Il a fallu la régler, l'étalonner et effectuer de nombreux tests. Tout cela prend du temps", explique Christophe Germanier, le président de Conthey. Désormais, les analyses démontrent que la source est à nouveau potable.
"On peut penser à une motoneige qui s’est retournée, à un estagnon d’essence qui se vide"
Pour ce qui est de l’origine de la pollution, si ce n’est qu’elle provient d’hydrocarbures, elle n’a pas pu être élucidée. "Malgré le survol de la zone en hélicoptère, on ne sait toujours pas d’où ça vient. On peut penser à une motoneige qui s’est retournée, à un estagnon d’essence qui se vide. 5 à 10 litres d’hydrocarbures qui se renversent peuvent mener à une telle situation", précise Christophe Germanier.
Certaines hypothèses évoquées durant les recherches ont par contre pu être écartées. C’est notamment le cas de l’incendie du restaurant de Glacier 3000. "Vu la situation géographique de notre source, cela est tout simplement impossible", assure le président de Conthey.
Le mystère reste donc entier.