Les chanoines du Grand-Saint-Bernard en quête d'un nouveau prévôt
Qui succédera à Jean-Marie Lovey comme prévôt des chanoines du Grand-Saint-Bernard?
Qui succédera à Jean-Marie Lovey comme prévôt des chanoines du Grand-Saint-Bernard? Depuis sa nomination comme évêque du diocèse de Sion, rendue publique le 8 juillet, la question se pose au sein de la communauté. Une communauté qui accuse un peu le coup, elle qui a perdu un homme charismatique et qui faisait l'unanimité depuis son entrée en fonction en 2009.
"On est encore un peu dans le flou", concède Jean-Pascal Genoud, prieur de l'Hospice du Simplon. Partagé entre la fierté de voir l'un des leurs accéder à un tel ministère et la tristesse de perdre leur tête.
Une tête qu'il s'agira de remplacer. Et la procédure est claire en cas de vacance du prévôt. C'est l'assemblée plénière de tous les frères engagés religieusement qui élira le successeur de Jean-Marie Lovey. Celle-ci devrait être convoquée d'ici la fin de l'été. Parmi les favoris, le curé d'Orsières, Jean-Michel Girard, 66 ans, dont le nom circulait déjà parmi les "épiscopables".
Le prévôt fait office de "gouverneur" de la communauté. Une communauté d'une quarantaine de chanoines dont la moyenne d'âge flirte avec les 75 ans. Et qui peine à se renouveler, touchée elle aussi par la crise des vocations.
"Nous n'avons plus connu de nouvelles ordinations depuis 2001", constate Jean-Pascal Genoud. Mais, à l'instar de ses confrères, il se veut confiant en l'avenir, songeant à collaborer plus intensément avec les laïcs et à expérimenter de nouvelles formes d'engagement.