Les camps de ski des écoliers neuchâtelois en Valais sont sauvés
Les écoliers neuchâtelois continueront à skier en Valais.
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Les écoliers neuchâtelois continueront à skier en Valais. La collaboration entre l’Etat de Neuchâtel, les remontées mécaniques du Val d’Anniviers et du Val d’Hérens ainsi que les propriétaires des chalets de vacances se poursuit au-delà de cet hiver. Ils ont signé vendredi matin une convention en ce sens.
L'offre de camps de ski à prix avantageux a failli disparaître. Le Conseil d'Etat neuchâtelois a décidé en mars 2016 de renoncer à la gestion hôtelière de ces séjours, jugée trop coûteuse et complexe. Le service des sports du canton a toutefois trouvé une solution pour pérenniser cette offre. Les remontées mécaniques Grimentz-Zinal et Télé-Thyon, le funiculaire Saint-Luc-Chandolin ainsi que 6 auberges de ces stations ont été approchés. Ensemble, ils forment désormais une société privée, Alpes Pour Tous SA, qui reprend les baux et la gestion des camps dès le 1er mai 2017. L’Etat de Neuchâtel verse à cette société une indemnité pour la reprise anticipée des baux de 320'000 francs sur deux ans. Une priorité est donc donnée aux écoles neuchâteloises. Celles-ci ont jusqu'au 1er janvier de chaque année pour réserver leurs semaines de camps de ski. Au-delà de cette date, la société est libre de les occuper avec d'autres groupes de clients.
Pour Pascal Bourquin, directeur des remontées mécaniques Grimentz-Zinal SA, c'est une bonne nouvelle pour les stations concernées. "Beaucoup de jeunes venus en camps de neige ont tendance à revenir en famille lorsqu'ils sont plus âgés. Ce sont de futurs clients". Du côté de Neuchâtel, c'est un moyen de faire durer une tradition en offrant la possibilité à sa jeunesse d'apprendre le ski. "Ici, il y a de la neige toute l'année et des structures déjà en place", explique Gilles Jaquet, chef du service cantonal des sports. Et cela ne profite pas seulement aux écoles, mais aussi aux camps de formation de type Jeunesse & Sport.