Les boulangers-pâtissiers-confiseurs valaisans, libres d’appliquer les prix qu’ils veulent
L’Association valaisanne des artisans boulangers-pâtissiers et confiseurs l'affirme : elle ne fixe pas de directive ou de recommandation pour ses membres ou professionnels de la branche en matière de prix à appliquer, même si leurs charges prennent l'ascenseur.

Les artisans boulangers-pâtissiers et confiseurs valaisans sont libres de répercuter ou non la hausse des matières premières sur leurs produits. Leur faîtière l’annonce ce mardi, dans le but d’éviter toute confusion ou mauvaise interprétation.
Après son communiqué du 10 novembre, l’Association valaisanne s’est en effet attiré les foudres de la COMCO, la commission de la concurrence. Celle-ci lui a notifié dix jours plus tard, par courrier recommandé, ses soupçons de concertation, d’entente interdite sur les prix, de cartellisation. « Nous nous sommes mal exprimés sur ce premier communiqué », reconnait Pierro Vianin, son secrétaire général.
En fait de « décider », « nous avons seulement pris la décision de communiquer sur les difficultés de nos artisans confrontés à des hausses de charges importantes pour prévenir de l’arrivée d’une possible hausse de 5 à 8% des prix ». Il ne s’agissait, dit-il, ni d’une directive, ni d’une recommandation.
Dans certaines grandes surfaces, selon le Blick du 4 octobre, on remarque qu'une adaptation des prix est entrée en vigueur depuis l’automne, variant entre 4 et 9%.